Une bouffée de confiance et d’espoir quand vient l’âge mûr. Tout commence par un violent orage, qui emporte la toiture de Marceline, recroquevillée dans sa solitude. Ferdinand, le voisin d’ordinaire si bourru, se décide à lui proposer l’hébergement. Depuis le départ de ses petits-enfants, installés à plusieurs kilomètres, il vit seul dans sa grande ferme vide. Débarque ensuite Guy, son meilleur ami, devenu veuf.
CE QUE DIT L’ÉDITEUR DE ET PUIS PAULETTE :
Les sœurs Lumière, terrorisées par un neveu qui tente de s’approprier leur maison, rejoignent rapidement le clan. Les voilà cinq à la ferme. De 67 à 95 ans. La cohabitation s’organise. Débordés par les soucis de santé de la plus âgée, ils recrutent une élève infirmière, Muriel, à qui ils offrent le gîte et le couvert contre quelques heures de soins par semaine. Et à la sortie du lycée agricole, Kim est engagé en échange de menus travaux au jardin potager.
La vie en commun est semée d’inventions saugrenues et de mille et une surprises. Muriel, dont la taille s’arrondit et les nausées se multiplient, met bientôt au monde une petite fille… dont elle ne veut pas. Mais le club des cinq n’envisage pas les choses ainsi. Bébé Paulette sera très choyée ! Cette étonnante histoire tisse des liens improbables et pourtant évidents entre ceux qui, l’âge venant, ont besoin les uns des autres.
Hymne au partage et à la solidarité, un roman sans équivalent qui mêle audacieusement la poésie de la narration à la gravité du propos.
L’AVIS DE MACHA SERUOFF SUR ET PUIS PAULETTE :
Ferdinand, veuf et grand-père des Lulus (Ludovic et Lucien) vit seul dans sa ferme depuis que son fils et sa belle-fille sont partis vivre au village pour ouvrir un resto. Laissant le chat. Ferdinand s’ennuie et les Lulus lui manquent. Lorsque le toit de la maison de sa voisine, Marceline, s’écroule un soir d’orage, il lui propose de l’héberger le temps des travaux… Elle débarque avec son vieux chat, sa chienne, son âne. Et puis… Guy le vieil ami de Ferdinand qui se retrouve veuf aussi. Et puis… les soeurs Lumière. Qui ne sont pas vraiment soeurs. Mais vraiment vieilles. Et puis… des étudiants. Et puis… La ferme ça devient la maison du bonheur ! De plannings en tours de garde, une vraie coloc de vieux et on a rien à leur envier nous !! On aurait plutôt envie de leur demander s’il ne reste pas trois chambres…
Du pur bonheur à dévorer ! Ces tranches de vies mises en commun sont magnifiquement décrites. Du roman qui se lit vite très vite et même pas on regrette la dernière page car on sait qu’on en lira d’autres ! Barbara Constantine signe ici son quatrième roman. Un auteur que je ne connaissais pas. Mais cette découverte délicieuse me donne envie de tout lire d’elle ! Voilà qui m’a remontée car ma dernière lecture –Incidences de Philippe Djian- m’avait tellement déçue que j’aurai du laisser le livre aux toilettes. Sa vraie place…